Exercices : quelques figures de style

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Exercices : quelques figures de style

        

Dans les extraits suivants, soulignez les différentes figures de style et nommez-les.

1- J’étais froid comme le marbre  (comparaison)
2- Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, même quand elle marche, on croirait qu’elle danse (comparaison)
3 - Votre âme est un paysage choisi… (métaphore)
4 - L’automne souriait… (personnification)
5 -  France, mère des arts, des armes et des lois/Tu m’as nourri longtemps de ta mamelle… (allégorie)
6 - Je voudrais un camembert et un chèvre (métonymie)
7 - Je vois un port rempli de voiles et de mâts… (synecdoque)
8 - Le Roi Soleil (périphrase)
9 - L’antichambre n’était à la vérité incrustée que de rubis et d’émeraude ; mais l’ordre dans lequel tout était arrangé réparait bien cette extrême simplicité. (antiphrase et antithèse)
10 - Le Moyen-Age, énorme et délicat. (oxymore)
11 - L’air n’avait que des caresses glaciales. (personnification, oxymore)
12 - Il l’admire à tous coups, le cite à tout propos/Ses moindres actions lui semblent des miracles… (hyperbole)
13 - L’ombre croît, le jour meurt, tout s’efface et tout fuit. (antithèse)
14 - Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et ne se réveillent pas. (euphémisme)
15 - Ce n’était pas un sot, non et croyez-m’en/Que le chien de Jean de Nivelle… (litote)
16 - Nous troublons la vie par le soin de la mort, et la mort par le soin de la vie. (chiasme)
17 - La mère de l’amour eut la mer pour berceau. (allitération, paronomase)
18 - Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens/Mais dans l’œil du vieillard on voit la lumière.  (chiasme / métaphore/ antithèse)
19 - Le siècle des lumières fut celui de la Révolution française. (périphrase)
20 - Les arbres sur ma route fuyaient. (métaphore)
22 - Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? (antithèse)
23 - Etait-ce au contraire, un bébé géant comme sa silhouette le suggérait ? (oxymore / hyperbole)
24 - Ton bras est invaincu mais non pas invincible. (paronomase / synecdoque)
25 - Vous clouez de vos mains mal sûres/Les hiboux au seuil des masures/Et Christ sur la porte des cieux. (paronomase / zeugme)
26 - Boue si méprisée, je t’aime. Je t’aime à raison du mépris où l’on te tient. (chiasme / répétition)
27 - La neige incertaine/Luit comme du sable. (comparaison / antithèse)
28 - Tes mains ces lys. (métaphore)
29 - Et on va la boire la canette sans mousse ! (métonymie)
30 - Pour un cœur qui s’ennuie/ô le chant de la pluie. (personnification / synecdoque)
31 - Sois sage, ô ma douleur, et tiens toi tranquille. (personnification)
32 - Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis. (métaphore)
33 - Qui connaît son sourire a connu le parfait. (hyperbole)
34 - Le poète est semblable au prince des nuées. (comparaison / périphrase / personnification)
35 - Immoler Troie aux Grecs, au fils d’Hector la Grèce. (chiasme)
36 - N’en attendez jamais qu’une paix sanguinaire. (oxymore)
37 - La haine est un ivrogne au fond d’une taverne,/Qui sent toujours la soif naître de la liqueur. (allégorie)
38 - Mon cœur, tout joyeux, voltigeait comme un oiseau.  (comparaison)
39 - Marche à jeun, marcher vaincu, marcher malade. (asyndète, anaphore)
40 - Adieu, veau, vache, cochon, couvée…  ( gradation)
41 - Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ/Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant/Noir squelette, laissant passer le crépuscule. (allégorie)
45 - Quand je suis tout de feu, d’où me vient cette glace ? (oxymore / antithèse)
46 – Vêtu de probité candide et de lin blanc. (zeugme)
47 - La neige fait au Nord ce qu’au Sud fait le sable.  (chiasme)
48 - Quand on m’aura jeté, vieux flacon désolé,/Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé. (gradation / métaphore)
49 - Un Van Gogh a été découvert dans le grenier d’une vieille dame de Die. (métonymie)
50 - […] de grandes vaches se déplaçaient avec lenteur dans un silencieux tintement de clochettes. (oxymore)
51 - Femme boniche, femme potiche. (paronomase / anaphore)
52 - Il se balance dans un rocking-chair à bascule. (redondance / pléonasme)
53 - Les hommes d’esprit se hâtent lentement. (oxymore)
54 - Quand la mort met un comble aux maux que j’ai soufferts /Le beau soulagement d’être mangé des vers ! (allégorie)
55 - J’ignore le destin d’une tête si chère. (synecdoque)
56 - Le Vatican a réaffirmé son opposition au mariage des prêtres. (métonymie)
57 - Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,/Pleuvaient […] (gradation)
58 - Jeune homme on te maudit, on t’adore vieillard. (chiasme)



           

10 conseils pour apprendre le français !

Kató Lomb (née à Pécs le 8 février 1909 et morte à Budapest le 9 juin 2003) était une traductrice, linguiste et interprète hongroise.
Elle a appris 17 langues (!) tout au long de sa vie.
Comme elle était plutôt expérimentée dans ce domaine, elle nous a laissé les 10 commandements de l’apprentissage d’une langue étrangère :



1. Pratique tous les jours
Pas le temps ? Mais si, voyons.
Il suffit par exemple de se lever un tout petit peu plus tôt tous les jours et de se lancer dans un monologue de 10 minutes.

2. Si ton enthousiasme fléchit, ne force pas, n’abandonne pas tout mais bascule.
Ex : Tu apprends le français et n’en peux plus de cet article et de chercher dans le dictionnaire. Fais une pause en écoutant une chanson francophone que tu apprécies.

3. N’apprends pas de mots isolés. Ne les laisse jamais seuls.
Il vaut mieux apprendre directement des groupes de mots ou des phrases.

4. Note des éléments de phrases dans la marge des textes que tu lis.
Ils formeront autant d’éléments complets à réutiliser lors des prises de paroles ou lors d’une rédaction.

5. Lorsque tu es fatigué(e), utilise le divertissement pour continuer d’avancer
On peut toujours être en train de pratiquer linguistiquement : par exemple, traduire une publicité dans le bus.

6. Mémorise seulement le contenu qui a été corrigé par un enseignant.

7. Mémorise les expressions idiomatiques à la première personne du singulier.
Cette habitude a deux avantages : ne pas tergiverser dans la prise de notes et rendre facilement utilisable l’expression pour plus tard.

8. Sois convaincu(e) que tu es fort(e) en langue ! Quand, ça ne marche pas, c’est que les connaissances sont en train de se construire, de faire leur chemin, de se mettre en place !

9. Ne crains pas les erreurs, parle. Parle en demandant à ton interlocuteur de te corriger. Dis-lui que tu apprécies le fait d’être corrigé(e), que tu ne seras pas vexé(e).

10. Une langue étrangère est un château. Il faut l’attaquer de toutes parts, et avec toutes les armes : la radio, les conversations, les manuels, le ciné, le journal, la télé, la radio !