la subordination

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1.       la subordination est une relation syntaxique de dépendance
·         une proposition subordonnée ne peut pas être employée seule :
*… que tu as raison…
*… parce qu’il pleut…
Elle dépend d’une proposition principale :
v  « Je crois que tu as raison »
v  « Il n’est pas sorti ce matin parce qu’il pleut »

·         Une proposition subordonnée peut jouer le role de proposition principale pour une autre proposition subordonnée qui dépend d’elle.
Je crois                                que tu devrais lire le magazine                                 que je t’ai apporté

2.       Les propositions subordonnées sont introduites par des mots subordonnants.
·         Les mots subordonnants remplissent deux rôles :
Ils introduisent la proposition subordonnée ;
Ils relient à un support dans la proposition principale

·         Les pronoms relatifs introduisent des propositions subordonnées relatives
v  « Le vieillard qui est à gauche est vu de profil » (Diderot)
v  « La fortune  nous corrige de plusieurs défauts que la raison ne saurait corriger »
Le pronom relatif qui introduisit la subordonnée et il la relie au nom vieillard. Le pronom relatif que introduit la subordonnée et il la relie au nom défauts. Ces noms supports sont les antécédents des pronoms relatifs

·         La conjonction de subordination que  introduit des propositions subordonnées complétives
v  « Je crains que cette censure ne fasse plus de mal que de bien »
v  « Je crois que ces années d’enfance ont déterminé ma vie »
La conjonction que  introduit les deux subordonnées complétives.
Dans les deux cas le mot support est un verbe : le verbe craindre et le verbe croire.

·         Les conjonctions de subordination introduisent des propositions subordonnées circonstancielles
v  « Quand il fut sur le quai, Frédéric se retourna »
v  « Elle contemplait, comme si je n’avais pas existé, les troupeaux sauvages »
La conjonction quand et la locution conjonctive comme si introduisent les deux subordonnées circonstancielles. Dans les deux cas, le support est la proposition principale elle-même

·         La conjonction si et les mots interrogatifs introduisent les propositions subordonnées interrogatives indirectes
v  « J’aurais aimé savoir, par exemple, si ton équipage est toujours au complet »
v  « Il demanda comment il s’appelait »
La conjonction si et l’adverbe interrogatif comment introduisent les deux subordonnées. Dans les deux cas, les mots supports sont des verbes de sens interrogatif : aurais aimé savoir et demanda






10 conseils pour apprendre le français !

Kató Lomb (née à Pécs le 8 février 1909 et morte à Budapest le 9 juin 2003) était une traductrice, linguiste et interprète hongroise.
Elle a appris 17 langues (!) tout au long de sa vie.
Comme elle était plutôt expérimentée dans ce domaine, elle nous a laissé les 10 commandements de l’apprentissage d’une langue étrangère :



1. Pratique tous les jours
Pas le temps ? Mais si, voyons.
Il suffit par exemple de se lever un tout petit peu plus tôt tous les jours et de se lancer dans un monologue de 10 minutes.

2. Si ton enthousiasme fléchit, ne force pas, n’abandonne pas tout mais bascule.
Ex : Tu apprends le français et n’en peux plus de cet article et de chercher dans le dictionnaire. Fais une pause en écoutant une chanson francophone que tu apprécies.

3. N’apprends pas de mots isolés. Ne les laisse jamais seuls.
Il vaut mieux apprendre directement des groupes de mots ou des phrases.

4. Note des éléments de phrases dans la marge des textes que tu lis.
Ils formeront autant d’éléments complets à réutiliser lors des prises de paroles ou lors d’une rédaction.

5. Lorsque tu es fatigué(e), utilise le divertissement pour continuer d’avancer
On peut toujours être en train de pratiquer linguistiquement : par exemple, traduire une publicité dans le bus.

6. Mémorise seulement le contenu qui a été corrigé par un enseignant.

7. Mémorise les expressions idiomatiques à la première personne du singulier.
Cette habitude a deux avantages : ne pas tergiverser dans la prise de notes et rendre facilement utilisable l’expression pour plus tard.

8. Sois convaincu(e) que tu es fort(e) en langue ! Quand, ça ne marche pas, c’est que les connaissances sont en train de se construire, de faire leur chemin, de se mettre en place !

9. Ne crains pas les erreurs, parle. Parle en demandant à ton interlocuteur de te corriger. Dis-lui que tu apprécies le fait d’être corrigé(e), que tu ne seras pas vexé(e).

10. Une langue étrangère est un château. Il faut l’attaquer de toutes parts, et avec toutes les armes : la radio, les conversations, les manuels, le ciné, le journal, la télé, la radio !